Enfin comprendre le Mode Manuel !

Laroche-Huber Florentine
10 mars
4 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 heures

Nous l'avons compris, toute personne qui fait de la photo doit un jour se frotter à ces concepts photographiques importants afin de contrôler la quantité de lumière qui entre sur l'optique de l'appareil photo.

Le but ici est de sortir du Mode Auto qui a la tendance de rendre nos photos blanchâtres ou trop ombragées de façon non contrôlée : il faut donc s'intéresser à la vitesse, à l'ouverture et aux ISO.

Ici, on parle du triangle d’exposition, afin d’exposer correctement sa photo !

Introduction au triangle d'exposition :

Nous aurons toujours besoin de prioriser dans l'ordre trois pôles du triangle à la manière d'étapes afin d'obtenir une image facilement exploitable en post-production si l'on souhaite retoucher avec aisance nos clichés en termes de contraste/vibrance/saturation (c'est aussi bien valable en photo qu'en vidéo !)

De ce fait, si nous décidons de photographier un paysage ou un oiseau à l'atterrissage: il y a plusieurs scénarios de vitesses relatives au mouvement possible :

➢ Il y a la représentation du temps figé, celui qui traduit le mouvement "en tant réel" sur une seule pose (c'est-à-dire en format standard/continue). Il isole le geste et le mouvement en un temps bien distinct : un arrêt sur image.

➢ Il existe à l'inverse une identification du temps moins précise selon le temps de pose que l'on réalise à l'image : celui qui provoque un effet de filage, de traîné, de "vitesse floutée" (comme l'exercice que nous pouvons faire seule à la maison avec l'eau qui coule du robinet).

Ces différentes intensités du temps de pose de l'appareil s'apparentent aux choix de la vitesse d'obturation !

Mouvement = vitesse

Portons une attention sur la ligne "vitesse" du schéma du triangle d'exposition ci-dessus...

👉 Plus la vitesse est haute, plus le bonhomme est net.

👉 Plus la vitesse est basse, plus le bonheur est filé, trouble.

Mais alors quelle vitesse choisir en fonction de quelle réalité ?

Pour répondre à cette question, nous avons besoin de lire avec nos yeux la scène : est-ce un paysage, un portrait ? Y'a t-il du mouvement dans le viseur au moment de la prise de vue ? De l'action qui se joue ?

Souvenons-nous alors que le choix de la vitesse aura une incidence sur l'exposition finale de l'image, c'est-à-dire la quantité de lumière qui entre sur ton capteur.

C'est pourquoi il faut régler la vitesse en première position, car le mouvement est la clé de voûte de la photographie.

Tableau de la netteté en fonction de vitesse

Sans mouvement, pas de vie et donc pas de lumière ! La pratique photo n'est autre que de savoir dessiner, sculpter le mouvement de la lumière...

Pour approfondir maintenant la notion de lumière dans le choix d'exposition d'une photographie : voici ci-dessous en bas à droite du photogramme d'exemple la forme d'un histogramme (les flèches bleues correspondent à l'identification des zones d'ombres à gauche de l'histogramme et les flèches rouges pour les zones claire.

Apprendre à lire un histogramme

L'histogramme est un indicateur bien pratique pour juger de la bonne exposition d’une photo en détail.

Il sera particulièrement utile dans les cas où l’exposition est délicate, notamment lorsque tu peux devoir composer avec de forts contrastes ambiants en extérieur ou en lumière artificielle.

Pour commencer la pratique photographique, le correcteur d'exposition pourra rectifier l'exposition d'une photographie en temps réel de manière beaucoup plus générale et synthétique que l'analyse de l'histogramme.

La correction d'exposition relève ou abaisse le niveau entier de la photographie.

C'est donc moins précis car on vient opérer sur les tons moyens dans leur globalité et non sur les hautes lumières et basses lumières, mais c'est tout de même super pratique pour contrer à la bête noir des caméras : la sous-exposition !