Les 10 astuces de montage à connaître pour ne pas s’arracher les cheveux !

🎬 Ah, le montage… Cette étape cruciale qui peut transformer une prise banale en séquence captivante, ou à l’inverse, ruiner des heures de tournage en quelques clics malheureux. Que tu sois novice enthousiaste ou monteur confirmé, il y a des astuces simples mais puissantes qui peuvent littéralement sauver ta timeline — et ta santé mentale.

🧙‍♂️ Voici 10 astuces de montage pour bosser plus vite, plus proprement, et avec moins de frustration.

1. Organise ton projet dès le départ

Avant même de poser ton premier rush sur la timeline, organise ton projet : dossiers pour les vidéos, l’audio, les musiques, les effets, les exports… Utilise des noms de fichiers clairs. Un bon rangement, c’est comme une bonne fondation : invisible, mais essentiel pour que tout tienne.

Astuce bonus : Crée un template de projet avec tes bins et timelines préconfigurées, tu gagneras un temps fou à chaque nouveau montage.

2. Apprends (vraiment) les raccourcis clavier

Oui, on le répète tout le temps, mais c’est parce que c’est indispensable. Chaque clic que tu évites, c’est du temps et de l’énergie économisés. Commence par maîtriser les raccourcis essentiels : cut (C), sélection (V), ripple delete, undo (Cmd+Z / Ctrl+Z)…

Avancé : Personnalise tes raccourcis selon ton workflow. C’est TON outil, adapte-le à TOI.

3. Monte d’abord avec ta tête, pas avec ta souris

Avant de t’emballer à découper dans tous les sens, réfléchis à ton montage. Que veux-tu raconter ? Quelle est l’intention de la scène ? Ce petit recul t’évite les bidouillages inutiles et les “remontages” douloureux à la fin.

4. Utilise le montage en séquences imbriquées

Divise pour mieux régner ! Les séquences imbriquées permettent de travailler une partie du montage (une interview, un clip musical, une séquence FX) séparément, puis de l’intégrer proprement dans ton montage principal.

Pro tip : Tu peux aussi utiliser ce système pour appliquer un effet global à toute une séquence (color grading, transitions, etc.).

5. Coupe au rythme (et pas au hasard)

Monte au rythme du contenu : le mouvement, la musique, les silences… Un cut bien placé se ressent. Un cut mal placé se voit. Écoute et ressens ton montage, surtout si tu travailles avec de la musique ou du dialogue.

Pour aller plus loin : Essaie de caler tes cuts sur le beat ou les respirations, ça donne un flow naturel même sans motion design.

6. Garde une timeline propre

Un montage clair, c’est un cerveau clair. Nommes tes pistes, utilise des couleurs pour différencier interviews, b-rolls, musiques… Supprime les pistes vides, range les éléments. Tu seras surpris de combien ça influence ta productivité.

7. Zoom in, zoom out (tout le temps)

Un bon monteur jongle constamment entre la micro-vision (chaque frame, chaque fondu) et la macro-vision (le rythme global, la narration). N’aie pas peur de zoomer pour peaufiner… mais pense aussi à prendre du recul !

8. Teste, mais sauvegarde avant

Tu veux essayer un effet stylé ou un montage créatif ? Go ! Mais duplique ta séquence avant. Garde toujours une version “clean” en backup. Ça évite les regrets et les retours en arrière impossibles à gérer.

Astuce pro : Utilise la fonction “Save As” avec des noms explicites : version_01, version_02_experiment, etc...

9. Ne fais pas l'étalonnage en dernier (toujours)

Oui, la norme veut qu'on fasse le color grading à la fin. Mais parfois, un peu d’étalonnage provisoire dès le départ t’aide à voir si les plans matchent bien entre eux, si une ambiance fonctionne, etc... Pas besoin que ce soit parfait, mais ça peut influencer ton montage de manière positive.

10. Accepte que le premier cut sera nul (et c’est normal)

Le premier montage est rarement bon. C’est une brouillon, un canevas sur lequel tu vas affiner, resserrer, dynamiser. Accepte-le. Ne t’arrête pas à chaque cut pour le peaufiner. Avance, puis reviens.

🧠 Conseil mental : Le bon montage, c’est aussi une question de rythme personnel. Fais des pauses. Laisse reposer. Reviens avec un œil neuf.

Pour conclure…

Le montage, c’est autant de la technique que de l’instinct. Ces astuces ne sont pas des règles strictes, mais des repères pour fluidifier ton travail, éviter les pièges, et surtout, garder du plaisir à créer.

Que tu sois encore en train de chercher le bouton “razor” ou que tu fasses des exports multicam toutes les semaines, n’oublie pas : le meilleur outil de montage, c’est celui entre tes deux oreilles — et ces astuces sont là pour l’aiguiser.

Et toi, c’est quoi ton hack de montage préféré ? Dis-moi lors de ta prochaine sessions Cinematic ! 🕺💃🏆

Florentine